Dans notre époque où tout va vite, beaucoup d’entre nous cherchent à combler un vide intérieur en s’occupant sans cesse.
On multiplie les activités, on sature notre agenda, on enchaîne conversations, notifications, projets… comme si l’agitation pouvait faire taire ce sentiment de manque.
Cette suractivité a quelque chose de rassurant : elle donne l’illusion d’être vivant, productif, entouré. Mais en réalité, elle agit souvent comme un pansement qui masque temporairement un besoin plus profond.
Et si, au lieu de remplir, il fallait parfois… se vider ?
Il y a une nourriture que l’on oublie : celle du silence, de la solitude, de l’espace intérieur. Dans ces moments, loin du bruit et des sollicitations, on se reconnecte à soi. On laisse remonter ce qui a été enfoui, on écoute ses propres pensées, on se recentre.
Le silence n’est pas un vide à fuir, mais un espace à habiter. C’est là que se recharge notre énergie, que se clarifient nos idées, que naissent les intuitions.
Peut-être qu’aller bien ne consiste pas à remplir chaque instant, mais à en laisser certains libres.
Peut-être que le vrai plein vient d’un vide… choisi.