Pour aller bien, il est essentiel de comprendre que notre mental n’est pas toujours notre allié. Ce n’est pas un guide fiable, mais souvent le censeur de notre vie. Il juge, il critique, il compare, il analyse… toujours à partir de données issues du passé, de nos expériences, de nos blessures, et des conditionnements que nous avons reçus.
Il ne se préoccupe pas réellement de notre bien-être. Il se contente de filtrer la réalité à travers ce qu’il connaît déjà, nous empêchant parfois de voir ce qui est neuf, pur et porteur de vérité.
Le mental a pourtant un rôle utile : il nous permet d’évoluer dans le monde concret. C’est grâce à lui que nous pouvons organiser notre journée, apprendre à conduire, utiliser un ordinateur, gérer nos tâches quotidiennes. Il est un outil, un serviteur précieux… mais il ne doit pas devenir le capitaine du navire.
Lorsque nous croyons aveuglément à ce que notre mental nous raconte, nous faisons fausse route. Nous confondons ses histoires avec la vérité, et nous nous coupons de notre guidance intérieure. C’est ainsi que l’on s’égare, que l’on s’épuise à lutter contre des vents qui ne sont pas les nôtres.
La clé est d’apprendre à le mettre en veille. De cesser de le nourrir de nos peurs et de nos ruminations. De revenir au silence intérieur. Car c’est dans cet espace calme, au-delà des pensées, que peuvent émerger les vérités profondes, celles qui viennent de notre âme.
Lorsque nous remettons le mental à sa juste place, nous retrouvons notre véritable boussole : celle du cœur et de l’âme. Le mental peut exécuter, organiser, planifier… mais c’est notre être profond qui sait où aller. Apprenons à écouter cette voix silencieuse : elle ne crie pas, mais elle ne se trompe jamais