Avec la pratique du yoga, on apprend à retrouver son centre, son alignement, son ancrage.
Peu à peu, on revient vers cette part de soi qui ne bouge jamais, cette nature inaltérable où tout est déjà plein.
Lorsque l’on apprend à rester en connexion avec cet espace intérieur, tout devient plus clair, plus juste, plus vivant.
C’est un apprentissage de la pleine écoute.
Une écoute du souffle, du corps, du silence, de la vie qui circule à travers nous.
Être en unité avec le tout, c’est aussi apprendre à se détacher du mental, à ne plus se laisser happer par le flot des pensées.
Car c’est notre mental qui engendre les émotions, et ces émotions, lorsqu’elles dominent, créent déséquilibres, tensions physiques et souffrances psychologiques.
Alors, peu à peu, on apprend à observer sans juger, à ressentir sans se perdre.
À écouter cette guidance intérieure qu’est l’intuition; ce murmure discret mais infaillible qui nous indique toujours la voie juste.
Souvent, nous ne l’écoutons pas parce que cela ne nous arrange pas sur le moment, et plus tard, nous comprenons que notre première impression était la bonne.
L’intuition, c’est la voix de l’âme, et plus on lui fait place, plus elle éclaire nos pas.
Faire grandir cet espace intérieur de paix, c’est découvrir sa propre lumière.
C’est devenir un phare dans la nuit .
Un point de clarté stable dans l’obscurité mouvante du monde.
Ce phare ne cherche pas à briller, il éclaire simplement, par sa présence, par sa constance.
Il rassure les cœurs perdus et rappelle que même au cœur des tempêtes, la lumière existe toujours.
Marcher sans peur dans la nuit noire, c’est avancer en confiance, relié à ses vérités profondes.
C’est savoir que rien ne peut altérer notre véritable nature, que tout ce que nous vivons est juste, et que chaque expérience, même la plus douloureuse, est là pour faire évoluer notre âme.
Quand on vit depuis cet espace, la vie n’est plus un combat mais une danse.
Le silence devient plein, la solitude devient présence, et chaque souffle nous relie à notre propre essence.
On ne cherche plus la lumière à l’extérieur : on se souvient qu’on l’a toujours portée en soi.
Namaste.