Il y a un moment, dans le cheminement intérieur, où quelque chose bascule.
Ce n’est plus le mental qui cherche à comprendre, ni le cœur qui s’efforce d’aimer davantage.
C’est plus profond, plus silencieux.
C’est la vibration même de l’être qui se transforme.
Rien ne se décide.
Rien ne s’impose.
C’est comme si une part de nous cessait soudain de résonner avec l’ancien monde.
Les mots, les lieux, certaines présences, ne sonnent plus juste.
Non par rejet, mais parce que la note a changé.
Alors, sans effort, la vie commence à se réorganiser.
Des liens se distendent, d’autres se tissent.
On se sent attiré vers ce qui est plus clair, plus vivant, plus vrai.
Vers ceux dont la présence apaise, élève, aligne.
Et ce n’est pas de la fuite.
C’est une fidélité.
Rester là où la vibration est juste, c’est honorer la vérité de ce que l’on devient.
Ce n’est pas non plus une supériorité.
C’est un mouvement naturel, comme la sève qui monte vers la lumière.
Certains continueront à vibrer ailleurs, et c’est très bien ainsi.
Peu à peu, on apprend à ne plus forcer les choses,
à laisser partir ce qui ne répond plus,
et à accueillir ce qui vient, simplement.
Il n’y a rien à comprendre ni à retenir.
Juste à suivre ce qui vibre vrai.
Namaste.