J’entends très souvent dire, que les cours de yoga sont une parenthèse enchantée pour se retrouver, avoir une bulle de paix pour soi pendant une heure dans la semaine.
Mais que, en dehors du cours, dans leur quotidien, il est difficile de gérer les évènements difficiles, inattendus avec des émotions parfois compliquées à gérer.
Comment déporter cette paix intérieure vécue durant la séance de yoga chez soi, au travail, dans les différentes facettes de notre vie ?
Le yoga doit être vécu à chaque seconde de notre vie. IL est avant tout un état d’ETRE, de PRESENCE, d’ECOUTE, de pleine CONSCIENCE.
La définition du yoga est l’arrêt des perturbations du mental.
Expérimenter la vie, depuis le SOI, en se plaçant dans notre espace intérieur de PRESENCE, pleinement à l’ECOUTE de ce qui émerge dans notre champ de CONSCIENCE va faire grandir en nous notre paix intérieure.
Investiguer le SOI au quotidien, vivre en pleine conscience devient comme une » seconde peau « . C’est vivre la paix en soi tout au long de la journée en accueillant, les évènements, les émotions en toute neutralité, sans réagir, sans interpréter, sans commenter avec notre mental inférieur conditionné.
Ainsi, petit à petit avec la pratique de la PRESENCE, un jour, je réalise ma vraie nature, le ressenti intérieur permanent de paix inaltérable quelque soit les conditions extérieures.
Je ne doute plus que « je suis » la PRESENCE, la CONSCIENCE immuable, éternelle, la joie, la paix inaltérable.
Nous ressentons au plus profond de nos cellules que nous appartenons au grand tout.
Lorsque ma vraie nature est réalisée, je vois, je ressens qui « je suis », je ne m’identifie plus à mes pensées, à mes émotions. Je sais qu’elles sont changeantes et passagères.
Les émotions désagréables apparaissent , je ne les fuis pas, je n’y résiste pas, je ne cherche pas à améliorer la situation.
Lorsque par exemple un élan de colère monte , je me connecte à la plénitude inaltérable en moi, je me pose dans cet espace en tant que PRESENCE dans notre « je suis » dans la certitude d’ ETRE.
Nous donnons toute la place à l’émotion de s’exprimer dans le ciel de notre conscience. Nous vivons les sensations, nous les observons, nous les accueillons en toute neutralité sans résistance mentale.
Peu à peu, sans que nous cherchions à changer la situation, à résister ou à fuir, l’émotion va perdre de son intensité, imprégnée de la lumière de la conscience.
La blessure a pu s’exprimer.
Lorsqu’elle reviendra, elle sera moins intense.
C’est la voie de la guérison.
Namaste.