Ce que je remarque souvent dans mes cours, c’est un haut du corps refermé : des épaules enroulées vers l’avant, une cage thoracique contractée, une tête penchée, comme tirée vers le sol. Nombreux sont mes élèves qui, lorsqu’ils prennent des postures d’ouverture, ont des difficultés à réaligner la nuque avec la colonne dorsale, à retrouver cet axe vertical qui relie la terre au ciel.
Ce repli du corps n’est pas anodin. Il reflète souvent nos états intérieurs.
Le stress, les soucis, les blessures du quotidien nous referment, inconsciemment. Le corps se met en protection. Il se ferme, comme une carapace.
Dans mes cours, j’invite toujours plus à l’ouverture.
À redresser, à respirer, à étirer la colonne vertébrale, à assouplir la cage thoracique. À retrouver de l’espace.
Des postures comme Matsyasana, le poisson, sont de merveilleuses alliées : elles libèrent le cœur, ouvrent la gorge, dénouent ce qui est bloqué dans l’expression, dans l’émotion.
Ces pratiques sont une invitation à la libération.
Retrouver de l’ouverture dans le corps, c’est permettre à l’énergie de circuler librement. C’est dire « oui » à la vie, à soi, à l’instant présent.
Alors, ouvrez-vous. Redressez-vous. Respirez.
Votre cœur sait le chemin…………
Namaste.