J’essaie, jour après jour, d’aborder chaque geste avec plaisir et conscience. Ce n’est pas toujours simple : certains matins, l’envie n’est pas là, et les obligations du quotidien semblent un peu plus lourdes. Je dois l’avouer, l’ordinateur et les tâches administratives ne font vraiment pas partie de ce que j’aime. Pourtant, elles sont parfois incontournables.
Ce qui m’aide à garder mon alignement, c’est d’équilibrer ces moments moins plaisants avec ce qui nourrit profondément mon énergie. Mettre mes mains dans la terre, planter, jardiner, sentir la nature tout autour de moi… C’est là que je me recharge. La terre a ce pouvoir incroyable de ramener à l’essentiel, de recentrer, de calmer.
Je réalise de plus en plus que notre état d’esprit est déterminant pour aborder ces tâches que l’on n’aime pas. Si je les accueille avec résistance, elles drainent mon énergie. Si je les aborde avec présence, en me rappelant qu’elles ne sont qu’une petite partie de ma journée, elles deviennent plus légères.
Et puis, il y a ces pauses à l’extérieur, même courtes, qui réinstallent l’équilibre. Respirer l’air frais, toucher une feuille, regarder le ciel… tout cela recharge, ouvre l’espace intérieur, remet les choses en perspective.
Ainsi, je trouve de la couleur dans chaque instant : dans ce que j’aime, mais aussi dans ce que j’aime moins. La vie devient plus douce lorsque je lui offre ma pleine conscience, et que je me rappelle que mon énergie dépend autant de ce que je fais… que de la façon dont je le fais.
Namaste.